Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
nadirboumaza-overblog.fr

A propos des contradictions relative à l’universalité de l’application des principes de démocratie et de justice de grands intellectuels comme Alexis de Tocqueville et Albert Camus Nadir BOUMAZA A propos des contradictions relatives à l’universalité de l’application des principes de démocratie et de justice de grands intellectuels comme Alexis de Tocqueville et Albert Camus

17 Octobre 2017 , Rédigé par Nadir BOUMAZA

 

 

Nadir BOUMAZA

A propos des contradictions relatives à l’universalité de l’application des principes de démocratie et de justice de grands intellectuels comme Alexis de Tocqueville et Albert Camus

cf  l’article de Par Arezki Ighemat, Ph.D. en économie Master of Francophone Literature (Purdue University,U.S.A)

http://www.elwatan.com/contributions/alexis-de-tocqueville-comment-cet-intellectuel-peut-il-etre-contre-l-esclavage-en-amerique-et-en-faveur-de-la-colonisation-de-l-algerie-15-10-2017-354657_120.php

 

 

Imposer l’applications des droits humains en modifiant la composition du Conseil de sécurité et de la cour internationale de justice

 

Les principes d’égalité universelle des humains et de protection des animaux et de la nature constituent les sociétés modernes mais les puissances comme la plupart des dirigeants des pays « en développement » tendent cependant à les tordre en fonction des intérêts nationaux.  

 

Bien heureusement aujourd’hui, les intellectuels sont plus souvent universalistes que nationalistes.

 

 Les peuples du sud doivent continuer à exercer une pression sur les pays riches (y compris sur les pays pétroliers monarchiques « arabes » ) pour imposer le respect de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen à tout gouvernant dans un contexte où les intérêts font faire aux pays démocratiques des compromissions avec les dictateurs et régimes non démocratiques de la plupart des pays du « sud ».

Alexis de Toqueville (lire l’article de qui fut un grand homme politique et un grand analyste est l’exemple même de la contradiction entre l’application des principes des droits humains dans un pays et les pratiques de compromission des pays dits démocratiques avec les dictateurs et avec les sociétés qui participent à l’écrasement des droits et aux blocages du développement des pays du sud. A la base de ces pratiques systémiques, il y a l’inacceptable composition du Conseil de sécurité et de la cour pénale internationale en faveur des pays riches.

Les contradictions de Alexis de Tocqueville caractérisent encore nombre de dirigeants de pays avancés et démocratiques notamment les USA, la Grande Bretagne, la France et l’Allemagne.   

« comment cet «intellectuel» peut-il être «contre» l’esclavage en Amérique et «en faveur» de la colonisation de l’Algérie ?

extrait de l’article de Par Arezki Ighemat, Ph.D. en économie Master of Francophone Literature (Purdue University,U.S.A)

http://www.elwatan.com/contributions/alexis-de-tocqueville-comment-cet-intellectuel-peut-il-etre-contre-l-esclavage-en-amerique-et-en-faveur-de-la-colonisation-de-l-algerie-15-10-2017-354657_120.php

le 15.10.17 |   

 

 Dans son fameux ouvrage Democracy in America, publié la première fois en 1835, et réimprimé en 1980 aux Editions Random House of Canada, Ltd, soit cinq ans après la conquête de l’Algérie par la France — ouvrage qui est le résultat de son voyage de neuf mois aux Etats-Unis (1831-1832) — Alexis de Tocqueville fait une analyse très profonde et très apologétique de la démocratie en Amérique. Dans le même ouvrage, il analyse le système de l’esclavage et le traitement inhumain fait par les colons américains aux esclaves noirs et aux Indiens natifs d’Amérique. Dans un autre ouvrage, moins connu que le précédent, mais néanmoins très indicatif de son idéologie sur la conquête de l’Algérie par l’armée française, Tocqueville, tout en reconnaissant les mérites des combattants algériens, notamment de l’Emir Abdelkader, se prononce sans hésitation en faveur de la colonisation de l’Algérie. Dans cet article, nous posons la question : «Comment un théoricien de la réputation de Tocqueville peut-il à la fois être ‘‘contre’’ l’esclavage et le traitement réservé aux Indiens en Amérique et ‘‘en faveur’’ de la colonisation de l’Algérie ?” Pour répondre à cette question, nous verrons successivement (a) les arguments de Tocqueville contre l’esclavage et le traitement des Indiens en Amérique et (b) ses arguments en faveur de la colonisation de l’Algérie.

Tocqueville : un ardent adversaire de l’esclavage et du traitement des Indiens natifs d’Amérique

En même temps qu’il fait l’apologie de la démocratie américaine — qu’il considère être le meilleur système de gouvernement au monde à l’époque (les années 1830) — ,Tocqueville fait une critique acerbe de l’esclavage des Noirs et du traitement inhumain fait par les colons américains à l’égard des Indiens natifs d’Amérique. Dans le passage suivant, il fait la comparaison entre comment les colons américains traitaient les Indiens natifs d’Amérique et comment, à l’opposé, les Indiens traitaient les colons : «By the will of our father in heaven, the governor of the whole world, said the Cherokees in their petititon to Congress, the red man of America has become small, and the white man great and renowed» (Par la volonté de notre Père qui êtes aux Cieux, le gouverneur du monde entier [le gouvernement américain], écrivaient les Cherokees dans leur petition au Congrès, l’homme rouge d’Amérique [le natif Indien] est devenu petit et l’homme blanc grand et renommé) (A. de Tocqueville, Democracy in America, p. 353). A l’opposé, les Indiens ont accueilli les colons américains avec les égards qu’ils n’ont eux-mêmes pas reçus

(..).

Tocqueville ajoutera que les natifs Indiens d’Amérique n’avaient aucun choix et que, quoi qu’ils fissent, ils étaient perdants : «If they continue barbarous, they are forced to retire ; if they attempt to civilize themselves, the contact of a more civilized community subjects them to oppression and destitution» (S’ils [les Indiens] continuent à se comporter comme des barbares, ils seront forcés de se retirer [de disparaître] ; s’ils essaient de se civiliser, le contact avec une communauté plus civilisée [les colons américains] les soumet à l’oppression et à la destitution) (A. de Tocqueville, op. cit., p.354). Noter que Tocqueville utilise le qualificatif de «barbares» pour les Indiens et de «civilisés» pour les colons américains. La réalité du traitement que les colons font subir aux Indiens montre que ce sont plutôt les colons américains qui sont des barbares et que les Indiens sont plutôt civilisés (..)

 S’agissant de la question des terres, Tocqueville dira que les Indiens n’avaient ni droit à leur propriété, ni souveraineté sur leur territoire (..)

Tocqueville semble également admettre que l’esclavage des Noirs américains d’origine africaine et d’ailleurs est une chose naturelle et en quelque sorte quelque chose qu’ils méritent : «You can set a Negro free, but you cannot make him otherwise than an alien to the European» (Vous pouvez déclarer un «Nègre» libre, mais vous ne pouvez pas le rendre autre chose qu’un étranger envers l’Européen) (A. de Tocqueville, op. cit., p. 359).

 

(..) Pour Tocqueville donc, il est presque naturel de considérer l’esclave comme un non-être humain et à le rapprocher plutôt des sauvages [il utilise le terme «brutes»]. En parlant des colons américains, Tocqueville dit que même après l’abolition de l’esclavage, les colons ont conservé trois préjudices contre l’esclave: le préjudice du maître, le préjudice de la race et le préjudice de la couleur : «The moderns, then, after they have abolished slavery, have three prejudices to contend against, which are less easy to attack… : the prejudice of the master, the prejudice of the race, and the prejudice of color». Noter ici l’usage du terme «moderns» (modernes) pour désigner les esclaves, laissant entendre que les esclaves ne sont pas capables d’être des modernes. Il va même jusqu’à dire que la possibilité d’assimiler l’esclave au colon blanc est du domaine de l’illusion : «Those who hope that the Europeans will ever be amalgated with the Negroes appear to me to delude themselves» (Ceux qui espèrent que les Européens peuvent être assimilés aux «Nègres» me paraissent être pris par l’illusion) (A. de Tocqueville, op. cit., p. 360). Tocqueville pense, cependant, que même après l’abolition de l’esclavage, les préjudices dont il a parlé ci-dessus demeureront : «Slavery recedes, but the prejudices to which it has given birth is immovable» (A. de Tocqueville, op. cit., p. 360).

 

Cependant, en dehors de ces instances où il semble trouver l’esclavage naturel, Tocqueville pense être fondamentalement contre l’esclavage, (..).

Tocqueville montre encore plus son dégoût pour l’esclavage (..) mais il fut «  un fervent partisan de la colonisation de l’Algérie 

Autant qu’il est un adversaire acharné de l’esclavage et du traitement sauvage que les colons américains ont fait subir aux esclaves noirs et aux Indiens natifs d’Amérique, Tocqueville est un fervent partisan de la colonisation de l’Algérie. Comme dans le cas de l’esclavage et des Indiens d’Amérique, Tocqueville tempère de temps à autre — mais toujours de manière sporadique et erratique — sa position en invoquant par exemple les inconvénients et problèmes que rencontre la colonisation de l’Algérie. Cependant, en dehors de ces rares instances, Tocqueville prend position de façon ferme pour la colonisation et donne les arguments en sa faveur. (..)

 

Concernant les arguments en faveur de la colonisation, Tocqueville, tout au début de son ouvrage De la colonie en Algérie (Editions Gallimard, 1835, réimprimé en 1985), annonce la couleur : «La conservation des colonies est nécessaire à la force et à la grandeur de la France. Je ne doute pas que nous puissions élever sur la côte d’Afrique [y inclus l’Algérie] un grand monument à la gloire de notre patrie» (A. de Tocqueville, De la colonie en Algérie, p. 17). Il entre ensuite dans le vif du sujet — la conquête de l’Algérie par l’armée française — en écrivant : «Il n’y a, Messieurs, que la force et la terreur qui réussissent avec ces gens-ci [c-à-d les Algériens, qu’il appelle les “Arabes”]. Après avoir tué cinq ou six hommes, j’ai épargné les bestiaux (…). Un Arabe m’a été amené. Je l’ai interrogé et ensuite je lui ai coupé la tête» (Tzvetan Todorov, Introduction, in A. de Tocqueville, op. cit. pp. 19-20). Alors qu’il est contre la possession d’un homme par un autre homme (voir sa position contre l’esclavage ci-dessus), Tocqueville ne semble pas être contre la possession d’un Etat par un autre Etat : «La France possède aujourd’hui des (…) colonies où 200 000 [à l’époque] parlent notre langue, ont nos mœurs, obéissent à nos lois» (Tzvetan Todorov, Introduction, in A. de Tocqueville, op. cit., p.25). En parlant de la colonisation sur le terrain, Tocqueville justifie les méthodes utilisées par l’armée française en Algérie, notamment les fameuses [ou plutôt les «infâmeuses»] razzias menées par les généraux Bugeaud et Lamoricière ( A. de Tocqueville, op. cit., p.30).

Sur Bugeaud en particulier, il écrira : «Ce que je crois, c’est que M. le maréchal Bugeaud a rendu sur la terre d’Afrique [en particulier en Algérie] un grand service à son pays [la France]» (Tzvetan Todorov, Introduction, in A. de Tocqueville, op. cit., p.32). Il va encore pousser la «glorification» des massacres provoqués par ces généraux (..) (A. de Tocqueville, De la colonie en Algérie, p. 32).

 

Ces déclarations de Tocqueville font dire à Tzvetan Todorov, l’introducteur de De la colonie en Algérie : «Le destin désespéré des Indiens l’accable et le révolte ; mais il ne voit pas d’inconvénient à ce qu’on impose ce destin aux habitants de l’Algérie» (Tzvetan Todorov, in De la colonie en Algérie, p. 33). Dans le même ouvrage, Todorov raconte les enfumades entreprises par Bugeaud et Saint Arnaud, notamment celle des grottes de Dahra (Ouled Riah) : le colonel Saint Arnaud, subordonné de Bugeaud, rapporte les faits : «Le même jour, 8, je poussais une reconnaissance sur les grottes ou plutôt cavernes, deux cents mètres de développement , cinq entrées. Nous sommes reçus à coups de fusil. Le 9, commencent travaux de siège, blocus, mines, pétards, sommations, instances, prières de sortir et de se rendre. Réponse : injures, blasphèmes, coups de fusil… feu allumé (…).

Un Arabe sort le 11, engage ses compatriotes à sortir ; ils refusent. Le 12, onze Arabes, les autres tirent des coups de fusil. Alors je fais hermétiquement boucher toutes les issues, et je fais un vaste cimetière. La terre couvrira à jamais les cadavres de ces fanatiques. Personne n’est descendu dans les cavernes ; personne… que moi ne sait qu’il y a là-dessous cinq cents brigands qui n’égorgeront plus les Français (Tzvetan Todorov, in A. de Tocqueville, De la colonie en Algérie, p.p. 31-32).

 

Tocqueville décrit également le processus d’expropriation des terres appartenant aux Algériens : «Un grand nombre de propriétés individuelles ont été, en pleine paix, ravagées, dénaturées, détruites. .. (A. de Tocqueville, De la colonie en Algérie, p. 169).

 

Sur le plan éducatif et culturel, Tocqueville pense qu’il faut laisser les Algériens dans l’état «inculte» dans lequel ils étaient : «[…] (A. de Tocqueville, op. cit, pp. 169-170).

 

 Sur le plan juridique et celui des droits de l’homme, Tocqueville dira que les Arabes [c-à-d, les Algériens] doivent être jugés de façon rigoureuse lorsqu’ils commettent des actes jugés illégaux : «Les peuples à demi civilisés [incluant, selon Tocqueville, les Algériens] comprennent malaisément la longanimité [la patience] et l’indulgence ; ils n’entendent bien que la justice. La justice exacte, mais rigoureuse, doit être notre seule règle de conduite vis-à-vis des indigènes quand ils se rendent coupables envers nous» (A. de Tocqueville, op. cit., p. 171).

 

Comme Napoléon — et en général un grand nombre de politiques français de l’époque — Tocqueville est partisan de la maxime «diviser pour régner». Il distingue, comme les politiques qui lui ont succédé, notamment (..)

 

Le pays Cabyle nous est fermé, mais l’âme des Cabyles nous est ouverte et il ne nous est pas impossible d’y pénétrer» (A. de Tocqueville, op. cit., p.46). Il ajoute, poussant la distinction encore plus loin : «J’ai dit que le Cabyle était plus positif, moins croyant, infiniment moins enthousiaste que l’Arabe. […] La grande passion du Cabyle est l’amour des jouissances matérielles, et c’est là qu’on peut et qu’on doit le saisir» (A. de Tocqueville, op. cit., p.46). Quant aux «Arabes», voici comment Tocqueville les décrit : «Les Arabes ne sont pas fixés solidement au sol et leur âme est bien plus mobile encore que leurs demeures. […] Avec les Cabyles, il faut s’occuper surtout des questions d’équité civile et commerciale, avec les Arabes de questions politiques et religieuses» (A. de Tocqueville, op. cit., p. 47). Il est clair, sur la base des descriptions et caractérisations précédentes, que le slogan «diviser pour régner» — qui remonte très loin dans l’histoire, notamment à Philip II de Macédoine et qui a été utilisée par Machiavel dans son ouvrage The Art of War (Book VI) [l’Art de la Guerre, Livre VI, par l’empereur romain Jules César et l’empereur français Napoléon ainsi que beaucoup de politiques français à l’époque de la colonisation de l’Algérie — est aussi considéré par Tocqueville comme une partie intégrante de la stratégie de conquête coloniale.

Comme dans le cas des esclaves et des Indiens natifs d’Amérique, Tocqueville tempère quelque peu son désir que la France réussisse la colonisation de l’Algérie. Il le fait, notamment, en faisant l’apologie de certaines institutions, coutumes et de certains chefs politiques et religieux algériens. Concernant les chefs politiques et religieux algériens, Tocqueville parle beaucoup des qualités militaires et organisationnelles de l’Emir Abdelkader : «Abdelkader, qui est évidemment un esprit de l’espèce la plus rare et la plus dangereuse, mélange d’un enthousiasme sincère et d’un enthousiasme feint, espèce de Cromwell musulman ; Abdelkader, dis-je, a merveilleusement compris cela» (A. de Tocqueville, op. cit., p. 67). Tocqueville réfère ici en particulier aux qualités guerrières et organisationnelles de l’Emir, notamment sa capacité à maintenir l’unité au sein des nombreuses et diverses tribus qu’il avait sous son règne. Tocqueville pousse encore son admiration [et sa crainte] pour Abdelkader en déclarant : «Il se cache sans cesse derrière l’intérêt de la religion pour laquelle, dit-il, il agit ; c’est comme interprète du Koran et le Koran à la main qu’il enjoint et qu’il condamne, c’est la réforme qu’il prêche autant que l’obéissance» (A. de Tocqueville, op. cit., p. 67). Toujours à propos de l’Emir, Tocqueville ajoutera : «Le gouvernement d’Abdelkader est déjà plus centralisé, plus agile, et plus fort que ne l’a jamais été celui des Turcs» (A. de Tocqueville, op. cit., p. 70).

 

(..)  Tocqueville est foncièrement un fervent défenseur de la colonisation de l’Algérie.

 

Conclusion

(..) nous avons vu comment un grand «intellectuel» du gabarit  d’Alexis de Tocqueville — reconnu non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et plus généralement dans le reste du monde comme un des plus grands penseurs de science politique et juridique — peut-il s’avérer, lorsqu’on regarde au-delà de son oeuvre grandiose Democracy in America, être en réalité un théoricien plutôt paradoxal, contradictoire, partial et partisan. Un autre auteur de grand renom et qui plus est, un Prix Nobel de Littérature, mais qui était aussi paradoxal et contradictoire qu’Alexis de Tocqueville, vient immédiatement à l’esprit : Albert Camus. En effet, (..)  à la cérémonie de réception du Prix Nobel de Littérature à Stockholm en 1957, Camus déclarait : «En ce moment, on lance des bombes dans les tramways d’Alger.

 

Ma mère peut se trouver dans un de ces tramways. Si c’est cela la justice, je préfère ma mère». Les déclarations d’Alexis de Tocqueville et d’Albert Camus ne sont pas uniques. Elle se rencontrent chez beaucoup d’intellectuels français et autres, ce qui nous conduit à poser la question qui se trouve à la base-même du présent article : qu’est-ce qu’un intellectuel ? Pour nous, une des qualités les plus importantes d’un intellectuel est de dire les choses comme elles sont, de raconter les faits tels qu’ils se présentent, et de ne pas les modifier pour défendre une cause personnelle (cas de Camus) ou nationale (cas de Tocqueville). _ A. I.

 

 

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article